Tim Winston
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I'M NOT YOUR BOYFRIEND BABY. Logement: hotel sykes. Emploi/études: vague écrivain, connard à temps plein. Ϟ Beautiful, dirty, rich:
| Sujet: (F) DEBORAH ANN WOLL (libre, négociable). Ven 20 Juil - 14:41 | |
| © CYCY-CYCY @ BAZZART.
helen, nom. DEBORAH ANN WOLL
▷ helen n'est pas le genre de fille que l'on voudrait avoir comme amie. au mieux, on la voudrait dans son lit. et uniquement si elle se tait enfin. helen c'est le genre de fille insupportable. elle ne s'arrête jamais de parler. elle donne des ordres à tout va. elle déborde de charisme. elle ne rêve que de gloire et de perfection. sa plus grande ambition est de se marier, jeune, à un homme célèbre et fougueux. mais helen vit dans ses rêves. c'est sans doute pourquoi elle tente de modeler les gens à son image, les rendre aussi parfait que ce dont elle rêve. bref, une énième garce manipulatrice qui ne prend même plus le temps de prétendre avoir un coeur, une morale ou un quelconque sens commun.
▷ HELEN A TOUJOURS ÉTÉ PERSUADÉE QUE TIM ÉTAIT SON ÂME-SOEUR, L'HOMME DE SA VIE (à DÉFAUT D'ETRE L'HOMME DE SES RÊVES). ils se sont rencontré lorsqu'ils avaient 18 ans. tim venait de s'installer à LA. et très vite, helen a commencé à prendre de la place dans sa vie, sans qu'il s'en rende compte, la laissant faire. personne n'a jamais compris ce qu'ils pouvaient se trouver. helen a toujours été pleine d'ambition, une femme forte, un poil tyrannique, régissant son petit monde. alors que tim n'est que ce jeune homme mollasson qui fait le con à longueur de journée. la plupart des gens sont persuadés que tim ne l'aime pas, ne l'a jamais aimé et ne l'aimera jamais. tim, lui, n'en sait rien. il n'aime pas se poser ce genre de question. mais, depuis son départ précipité pour NY, helen n'a qu'une chose en tête, c'est de remettre la main sur son tim. elle prend ce départ comme une nouvelle chance, une chance de tout reprendre à zéro, loin de LA et de tout ce qu'ils y ont fait, loin de william.
- extrait:
▷ los angeles, restaurant. enlève tes lunettes. je relève la tête de ma salade, que je ne mange pas. je grimace. je n'enlèverais pas mes lunettes. je ne veux pas la voir sans ce filtre. je ne peux pas supporter la lumière de ce soleil assomant. et ça me demanderait beaucoup trop de forces. je n'ai pas la moindre force. je suis faible. fatigué. épuisé, même. elle soupire. j'ai lu ta dernière interview. je sais qu'il est inutile de répondre, elle continuera par elle-même, mais j'ose un ah ?. tu va vraiment te remettre à écrire ? tu va vraiment publier un roman. un roman sur nous ? sur la bande ? j'attrape ma fourchette. ce qui me demande beaucoup de concentration. je ne sais déjà pas pourquoi ça la dérange. je suis désolé pour elle. pourtant, elle n'était apparu qu'une fois sur les cinq cents pages. pourquoi est-ce qu'elle est toujours énervée ? bien sûr, qu'il va encore écrire sur nous. enfin, peut-être pas sur toi. mais sur moi, il ne pourrait pas s'en empêcher. n'est-ce pas, timmy boy ? je frissonne. je n'aime pas ce surnom. mais je n'avais surtout pas remarqué que william s'était attablé à nos côtés. tu me commandes des ravioles ? je ne sais pas vraiment auquel je m'adresse. je m'en fiche pas mal, tant qu'on m'apporte de quoi manger. je reprends conscience plus tard, au cours de la conversation. j'ai lu ta dernière interview. ils disent que tu es amoureux de william. que je ne suis qu'une figurante dans ta vie. tu écrira, bien sûr, que c'est totalement faux. ce n'est pas une question. je ne réponds pas. william se contente de sourire, je sens son plaisir malsain se propager. n'est-ce pas ? insiste Helen. je relève la tête vers elle. je ne comprends rien. je suis fatigué. je me fou de tout. je voudrais que ce livre sorte. qu'elle me foute la paix. que le monde entier me foute la paix. et que mon père lise ce que j'ai écris à son sujet. laisse tomber Helen. suggère william. et je les laisse faire. ça va mal se finir, je le sais. une bande de cons, voilà ce qu'on est. toujours à s'entretuer. et à faire fuir les autres. quoi ? j'ose demander, innocent, lorsqu'on me redemande mon avis. est-ce que tu m'aimes ? ils ont posé la question en même temps. je les regarde. je ne répondrais pas. ce n'est même pas la peine, puisque Helen s'en va, pendant que william pose son bras sur le dossier de ma chaise. où sont mes ravioles ? demande-je après un silence pesant, au bord des larmes.
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